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Cannone, Belinda
Petit éloge de l'embrassement.

Edité par Gallimard. Paris. Collection Folio n° 6985.

2021. 128 pages. ISBN : 978-2-07-288594-5

 
    « Lorsque dans la milonga (ainsi nomme-t-on le bal de tango) les danseurs se rejoignent sur le parquet, leurs bras se lèvent doucement et ils s’enlacent – ils se prennent dans les bras, ils s’embrassent, étymologiquement. D’où le terme argentin, adopté par les Français : l’abrazo. La main gauche de la femme se place sur le haut du bras de l’homme ou sur son omoplate, ou bien encore passe par-dessus son épaule, tandis que celui-ci, glissant sa main droite par en dessous, la pose sur le dos de sa partenaire. De l’autre côté, leurs mains se tiennent en l’air, paume contre paume. Dès qu’on entre dans l’abrazo, on devine, à son corps, sa tenue, sa prise, on devine quelque chose de son partenaire. »

    Dans ce texte sensuel, Belinda Cannone déploie, à partir de la danse, une superbe poétique du lien et de la relation. Une poétique qu’elle condense en un mot aux mille échos : l’embrassement
                                                                       4°page de couverture.
 

    Dans son nouvel essai paraissant directement au format de poche, Belinda Cannone suit le fil rouge du tango pour parler de notre nature « d’êtres-en-relation ». Bien que bref (environ 120 pages), ce livre est cependant un point d’aboutissement de quelque chose qu’elle a tenté de dire depuis longtemps : la relation, celle qui permet l’amour (lié à l’autre/humain) comme l’émerveillement (lié à l’autre/nature).

« Lorsque dans la milonga (ainsi nomme-t-on le bal de tango), les danseurs se rejoignent sur le parquet, leurs bras se lèvent doucement et ils s’enlacent — ils se prennent dans les bras, ils s’embrassent, étymologiquement. D’où le terme argentin, adopté par les Français : l’abrazo.

La main gauche de la femme se place sur le haut du bras de l’homme ou sur son omoplate, ou bien encore passe par-dessus son épaule, tandis que celui-ci, glissant sa main droite par en dessous, la pose sur le dos de sa partenaire.

De l’autre côté, leurs mains se tiennent en l’air, paume contre paume. Dès qu’on entre dans l’abrazo, on devine, à son corps, sa tenue, sa prise, on devine quelque chose de son partenaire. »

Un texte sensuel où l’autrice part de la danse pour aboutir à une une poétique du lien et de la relation.

 
 
Références bibliographiques
 
- https://actualitte.com/article/101189/avant-parutions/belinda-cannone-petit-eloge-de-l-embrassement-ou-la-magie-du-tango.
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https://buenosairesamoroso.com/ : 22 octobre 2021. Sympathique analyse par Maurice Chabannon.