A douze ans, elle dirige un ensemble qui chante la musique argentine et yiddish.

    C'est Atahualpa Yupanqui, chantre des peuples humiliés de l'Amérique latine, qui marque l'éveil de Jacinta pour l'instrument qui l'accompagnera sur scène : la guitare.

    Elle arrive à Paris en 1977.
- 1978. On la découvre dans les romances judéo-espagnoles dans le spectacle « CHANT PROFOND JUIF », d’Eve Griliquez, au festival d’Avignon. Elle partage la scène avec Talila qui chante en yiddish.

    JACINTA fut la première femme a être programmée aux TROTTOIRS de BUENOS AIRES, rue des Lombards, à Paris. S'accompagnant à la guitare ou suivie par un pianiste, elle interprétait le tango sans copier les autres, dans un style personnel, tendre. Elle chantait des valses et des milongas, reprenant Gardel, Manzi et introduisait ses propres compositions en espagnol, en faisant allusion à ses grands-parents russes (et juifs), immigrants qui avaient apporté leur bagage au tango argentin ; elle y a chanté 6 années de suite, dans des périodes de deux mois environ entre 1982 et 1988.
- 1984. Elle autoproduit " Du baroque espagnol au tango ", et participe à un hommage à Osvaldo Pugliese, en sa présence, au Bataclan, à Paris.
- Elle a joué le rôle de Frade dans Le Dibbouk, dirigé par Bernard Djaoui, au 18 Théâtre. Pièce célèbre de Shalom Anski, créée à Vilna en 1917.
- Années 90. Elle joue sept rôles dans Mortadela, d’Alfredo Arias.
- Puis elle présente " Des bourgades russes aux faubourgs de Buenos Aires ", une création qui relate son propre parcours.
- 2013. Accompagnée par l'accordéoniste Jasko Ramic, elle propose une évocation des auteurs d'origine juive dans le tango. Concert : " Mes Tissages ".

    Jacinta chante les répertoires qui lui sont propres : yiddish, judéo-espagnol, argentin. Auteur-compositeur-arrangeur, comédienne, elle a joué au théâtre et au cinéma. (Johanna d’Arc of Mongolia, de Ulrique Uttinger, avec Delphine Seyrig).

    Jacinta parcourt les scènes du monde, interprétant les chants de ses racines, ainsi que ses propres compositions et la chanson française.

    Elle dirige une chorale, Jacinta's Zingers, au Cercle Bernard-Lazare, à Paris, (avec ses harmonisations) à laquelle elle communique sa passion et son amour du chant. Et cle l'éloigne un oeu du tango