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Política chica
     
Genre : Milonga - Date : 1930 - Musique : Barrios, Evaristo - Paroles : Barrios, Evaristo -  
 
Commentaires-Historique
 
    Oeuvre appartenant à la thématique de la politique ▲▲. Le texte dénonce les manipulations électorales dont sont victimes les pauvres et rêve d'une véritable démocratie dirigée par les meilleurs et non par des escrocs.
 
Textes et Traductions
 
 Texte : site www.todotango.com.ar
 

Gritando ¡Viva el finao!
se cumple con el Partido
y, el Pueblo vota aturdido,
sin saber pa’ que ha votao.
El candidato afamao
queda de nuevo en la alura;
y, el que traga su amargura,
sufriendo con su derrota
es el pobre, que no anata
el bien que tanto procura.


El tiene que soportar
los impuestos que lo aplastan
que aunque son muchos no bastan
a los que deben gastar.
Desde que empieza a llorar,
porque a la vida ha llegao,
va sosteniendo al Estao,
pa’ que no se venga abajo;
y en la noria del trabajo
da vueltas desesperao.


El rico, por su riqueza
pa’ no achicar el montón;
y el pobre, por su aflicción,
pa’ salir de su pobreza.
Todo el mundo, así confiesa
que anda sin tranquilidad;
pero hay una verdad,
que naide a decir alcanza:
que se aleja la esperanza
de tener felicidad.


La lista de candidatos
se hace a fuerza de muñeca
y, con la palabra hueca,
se engaña a los timoratos.
Y, pa’ causar malos ratos
se divide al pueblo en clases;
se anula a los más capaces
se imponen los trepadores;
y el pobre, con sus errores
sostiene a los más audaces.

El pueblo sabrá algún día,
cuando su venda haya roto,
como entrega, con su voto,
la propia soberanía.
Borrará la algarabía
de ruidos y de colores;
no tendrán los trepadores,
el pedestal de la audacia.
Será real la Democracia
y triunfarán los mejores.

En criant « Vive les défunts ! »
Le Parti est comblé
et le Peuple vote dans l’hébétude,
sans savoir pour quoi il a voté.
Le célèbre candidat
est à nouveau sous les projecteurs ;
Et celui qui ravale son amertume,
souffrant de sa défaite ,
est le pauvre, qui ne reçoit pas
le bien qu'il recherche tant.

Il doit supporter
des impôts écrasants
qui, bien que nombreux, ne suffisent pas
à ceux qui doivent les dépenser.
Depuis qu'il se met à pleurer,
parce qu'il est revenu à la vie,
il soutient l'État,
pour qu'il ne s'effondre pas ;
et sur la roue de travail,
il tourne désespérément.

Le riche, pour sa fortune
afin de ne pas réduire le tas ;
et les pauvres, à cause de leur affliction,
d'échapper à leur pauvreté.
Tout le monde avoue
ne pas se sentir à l’aise ;
Mais il y a une vérité
que personne ne peut dire :
l’espoir du bonheur
s’évanouit .
 
La liste des candidats 
est établie par la force de la fiction ,
et les timides sont trompés
 par des paroles creuses . 
Et, pour provoquer des temps difficiles, 
le peuple est divisé en classes ; 
les plus capables sont éliminés 
et les grimpeurs l'emportent ; 
et les pauvres, avec leurs erreurs,
soutiennent les plus audacieux.

Le peuple saura un jour,
lorsque son bandeau sera brisé, 
comment il abandonne, par son vote, 
sa propre souveraineté. 
Cela effacera le brouhaha
du bruit et de la couleur ; 
les arrivistes n'auront pas 
le piédestal de l'audace. 
La démocratie sera réelle 
et les meilleurs triompheront.