Elle et sa famille s'installent à Beyrouth en 1935 dans le quartier où elle grandit.

    Élève à l'école saint-Joseph, elle se distingue dans la chorale, et est engagée comme choriste à la radio nationale libanaise. Elle est présentée à Halim El roumi (père de la chanteuse Majda Al Roumi) qui dirige la radio du Proche-Orient " Mahattat Ach-Charq Aladna " qui l'auditionne avec des chansons de Farid Al Atrache et Asmahan. Croyant en son avenir, il compose pour elle et c'est chez lui que Fairuz rencontre les frères Rahbani, Assi et Mansour (elle sera l'épouse de Assi de 1954 à 1978. Elle aura un fils de lui, Ziad Rahbâni). Le trio se met alors à créer un nouveau style de musique libanaise, initialement très influencé par la musique sud-américaine.

    En 1951, l'orchestre de Eduardo Bianco est de passage à Beyrouth. Assi El-Rahbâni l'installe en studio avec Fairouz, et, le 1° octobre 1951, ils enregistrent ensemble deux tangos, Poema (sous le titre Men Hona Hobbona marra), de Melfi et Bianco, et Caminito, de Filiberto.
    Plus tard, Fairouz enregistre de nouveau ces deux thèmes, avec un orchestre oriental et des arrangements de Ziad Rabähni, le fils de Fairouz.
    Elle chante d'autres tangos comme Tango yazanbak, La Bohème.
    Elle enregistre La cumparsita, devenue Aatinin' nayâ wa ghan'nî, avec un texte du poète Gibran Khalil Gibran, et une musique de Najiîb Hankache, arrangement des frères Assi et Mansour Rahbâni. Disque Parlophone, Liban. SP 45 T. VDL 403 L, matrice 7XCVO 752. Réédition : Parlophone SP 45 T. VDEP 580 L. Ecoute possible d'un enregistrement public, sur le site : http://www.hibamusic.com/Liban/fairouz/fairouz-44.htm, sous le titte Aatini Naî.